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Cross country : le Maroc présent a minima aux championnats du monde de Kampala

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Kiosque360. Malgré l’expérience peu convaincante de sa «tactique» de participation aux deux dernières éditions du Championnat du monde de cross country, la FRMA persiste et signe. Les athlètes marocains partent à nouveau amoindris dans l’édition ougandaise qui s’ouvre ce dimanche à Kampala.

Avec le Kenya et l’Ethiopie, le Maroc ferme la short list des seuls trois pays africains à avoir remporté des médailles d’or en cross country, une sorte de mini-marathon qui se court en pleine nature. C’est Khalid Skah qui a remporté deux éditions successives du championnat du monde en 1990 et 1991, synonymes de deux médailles d’or pour le Maroc dans cette discipline.

Dans son ancien format annuel, le championnat du monde de cross country a même été organisé par le Maroc (Rabat 1975) .
Ironie du sort, c’est l’ancien champion du monde, Khalid Skah, qui a récemment décliné l'offre de prendre en main l’équipe nationale de cross country car il n’a pas été convaincu par la stratégie adoptée par la Fédération royale marocaine d’athlétisme.

Dans son édition de ce week-end du 25-26 mars, le quotidien Al Massae ne donne que de très faibles chances de médaille aux 16 athlètes marocains qui participent au championnat du monde qui s’ouvre le dimanche  prochain à Kampala , capitale de l’Ouganda.

Et pour cause, seules les catégories des jeunes (hommes et femmes) seront en lice dans trois disciplines de ce championnat du monde. L’équipe séniors aurait été mise à l’écart pour raisons de mésentente avec la FRMA et le nouveau directeur technique national, Ayoub El Mendili.

Pour le quotidien arabophone, la FRMA a participé de la même façon aux deux dernières éditions du championnat du monde de cross country, en Chine (2013) et en Pologne (2015)  avec les seules catégories de jeunes. Résultat des courses : une médaille de bronze.

Pire, explique le journal, les trois entraîneurs accompagnant et encadrant l’équipe nationale de cross country sont d’un niveau très bas. Ils sont qualifiés d’entraîneurs «régionaux», façon de dire qu’ils n’ont ni le grade d’entraineur «national» et encore moins «international».

Par Mohammed Ould Boah

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