Une fois de plus, cela montre à quel point la sécurité est une affaire difficile", a déclaré M. Endo à la presse japonaise, dans une allusion aux attaques coordonnées qui ont coûté la vie à au moins 129 personnes. "Jusqu'à présent, le Japon est perçu comme un pays suscitant peu de craintes pour la sécurité. Cependant les menaces terroristes se répandent à travers le monde", a ajouté le ministre. "La cyber-sécurité et les mesures anti-terroristes vont être la première priorité à l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo en 2020", a ajouté M. Endo.
Le porte-parole du gouvernement Yoshihide Suga, a de son côté réitéré la détermination du Premier ministre Shinzo Abe à renforcer la sécurité avant les jeux mais également la coupe du monde de rugby de 2019 et le Sommet du G7 de l'an prochain dans l'ouest du pays. "Le gouvernement recueille des informations sur les menaces terroristes et prend toutes les mesures nécessaires pour renforcer la protection des frontières du pays", a déclaré M. Suga.
"Les mesures de sécurité comprendront bien sûr l'Ambassade de France, les sites et installations importants et les lieux de rassemblement", a précisé le porte-parole du gouvernement. "Ces attentats terroristes vont nous motiver plus encore à renforcer nos défenses", a-t-il affirmé.
Les actes de terrorisme organisé contre des civils sont extrêmement rares au Japon. Treize personnes avaient été tuées en 1995 et des milliers intoxiquées dans un attentat au gaz sarin perpétré dans le métro de Tokyo par la secte japonaise Aum.