CHAN 2018. Maroc-Namibie: faut-il avoir peur des Warriors?

Le match face à la Namibie risque d'être très compliqué pour l'équipe nationale. À ce stade de la compétition, il n'y a plus de place pour les imperfections, déchets et autres approximations. Pour passer le cap, il faut que les Lions prennent le contrôle dès le départ, se montrent efficaces sans laisser à l'adversaire le temps de prendre confiance, car les Warriors ont un mental d'acier.

Il suffit de voir comment les hommes de Ricardo Mannetti ont gagné leurs deux rencontres de poule, face à la Côte d'Ivoire et l'Ouganda, en toute fin de matchs, pour avoir une idée sur le type d'équipe qu'affronte le Maroc ce samedi (16h30). À l'image des Lions, la Namibie compte bien marquer l'histoire en jouant la demi-finale du CHAN, pour la première fois de son histoire. 

Cette équipe nationale locale, c'est aussi la première équipe de la Namibie. Assez expérimentés pour ne pas trembler face au pays hôte, les Namibiens ne sont pas venus au Maroc pour faire du tourisme. Après avoir suivi leurs premiers matchs, il apparaît que le seul défaut de cette formation, c'est son incapacité à garder le ballon, qu'elle comble en se montrant très compacte en défense. Au-delà du placement défensif, leur transition vers l'attaque peut faire trembler les Lions. 

Une opposition de styles

On a découvert un certain Tiberius Lombard, défenseur central de 28 ans au placement parfait, capable de mener les siens et de motiver ses troupes. Le joueur a été l'homme fort du match face à la Zambie. Ses relances ont permis des contres supersoniques.

Cette Nambie qui défend avec un bloc assez bas, n'hésite pas à contre-attaquer avec 4 à 6 joueurs qui reviennent aussi vite qu'ils montent, dès qu'ils perdent le ballon. Les coups de pieds arrêtés sont aussi un point fort des Namibiens qui ont marqué deux buts sur trois, suite à des coups francs bien frappés. 

Pour résumer, la rencontre de cet après-midi est le véritable test pour le Maroc. Le système des Warriors s'oppose à celui des Lions qui veulent jouer court, en combinant et en gardant la possession. Une opposition de styles qui promet des complications pour Jamal Sellami et les siens.