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Ligue des Champions. WAC-Al Ahly: les Rouges comptent sur le soutien populaire

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Le Wydad joue la finale retour de la Ligue des Champions, samedi prochain à Casablanca. Pour rendre l'événement encore plus historique, l'adversaire n'est autre que l'octuple champion de la compétition, Al Ahly, qui n'a pas pu faire mieux qu'un match nul 1-1 à l'aller. Néanmoins, le WAC compte sur le soutien de tout un pays.

Wydad Al Ouma n'a jamais mieux porté son nom. Le club de la capitale économique est sur le point de brandir la seconde Ligue des Champions de son histoire, la première en un quart de siècle. Les Rouges ont déjà fait un grand pas avec un match nul à Alexandrie, la semaine dernière 1-1, mais le plus dur reste à faire lors de la deuxième manche à Casablanca.

Le WAC l'a déjà fait. Battre Al Ahly, n'est désormais plus un blocage pour les Wydadis, qui ont fait chuter le géant cairote 2-0, cette saison en phase de poules. Mais le match de ce samedi, a un enjeu et une tension qui n'a rien à voir avec les trois derniers. La finale retour sera plus stressante, plus tendue que la finale aller, et le WAC a donc besoin de soutien populaire. Sentir que tout le pays est derrière, toutes ses composantes, sportives et politiques. Une finale de C1 ne se joue pas tous les jours, et le WAC jouera pour le titre qui lui tend les bras ce week-end.

Mais rien n'est acquis face à un adversaire aussi expérimenté, et aussi sûr de ses qualités mentales, physiques et techniques. L'expérience prouve qu'Al Ahly a déjà fait face à cette situation avec succès. Les joueurs du Wydad le savent, et ce n'est qu'avec le soutien populaire qu'ils espèrent, qu'ils pourront surmonter ce dernier obstacle avant le sacre suprême. En plus des 45.000 voix qui seront pour les Rouges samedi prochain, les joueurs doivent recevoir des messages de soutien de la part de leur public et de tous les Marocains. 

On aurait espéré voir une séance d'entraînement ouverte au public, à l'instar d'Al Ahly pour que les joueurs soient remontés, mais Ammouta a préféré le calme et la tranquillité de Rabat pour éloigner les joueurs de la pression que connaît la ville. Il y a plus simple sinon... il suffit que quelqu'un leur montre le calvaire des supporters qui sont prêts à se tuer pour un ticket de la finale, pour qu'ils se rendent compte que samedi prochain, ils ne seront pas que 11 athlètes qui courent derrière un ballon... mais bien plus. 

Par Anouar Tajeddine

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