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Maradona: "J'ai toujours inscrit des buts avec ma main, sauf qu'au Mondial je l'ai fait devant 100.000 spectateurs"

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L’autobiographie de Diego Maradona, l’enfant terrible du football, sera sur les étals le 26 mai prochain. Les premiers extraits.

C’est le genre de livres que les mordus de foot ne manqueront pas de s’arracher. Diego Maradona, sans doute le meilleur joueur de tous les temps, publie son autobiographie. Intitulé « Ma Vérité », le livre sera mis en vente dès le 26 mai. Le magazine Attitude a publié les bonnes feuilles du bouquin très attendu, reproduites par L’Equipe.

Dans « Ma Vérité », les sept matchs de la fameuse Coupe du Monde 1986, remportée par l'Albiceleste est traitée en autant de chapitres. Et bien évidemment, le mémorable match des quarts de finale Argentine - Angleterre a la part belle. Une rencontre, faudra-t-il le rappeler, où Diego Maradona a inscrit en l'espace de cinq minutes l'un des buts les plus controversés (51e) puis l'un des plus beaux de l'Histoire (56e). Par le même joueur : un but de la main puis un deuxième où il met dans le vent la moitié de l’équipe d’Angleterre, gardien compris. Remember...

 
Au sujet de la fameuse, main de Dieu, Diego raconte justement. «Le ballon est monté très haut dans le ciel puis il est retombé, doucement. J'avais les yeux rivés sur lui. Mais quel cadeau, quel cadeau papa. C'est pour moi, c'est ma chance, me suis-je dit. Je le tente, je ne sais pas si je vais réussir mais je le tente et je m'en fous.

Si l'arbitre le voit, il le voit ». Et d’enchaîner : Lorsque je suis retombé par terre, j'ai tout de suite levé les bras au ciel et je suis parti célébrer mon but. Le premier à me rejoindre, ça été le Checho [Sergio Batista]. Mais il est arrivé au pas, lentement, comme s'il se demandait si l'arbitre allait siffler ou pas. (...) Lorsque Checho m'a rejoint, il m'a demandé : ‘Tu l'as touché de la main, non ?’. Et je lui ai répondu : ‘Ferme ta bouche, sois heureux et fête ce putain de but’ ».
 
Trente ans après ce but d’anthologie, Maradona dit ne rien regretter. « J'ai grandi avec cet esprit-là aussi. Parce qu'à Fiorito (le bidonville du quartier sud de Buenos Aires où il a été élevé), vous n'avez pas idée du nombre de buts que j'ai inscrits avec la main. Et ce jour-là, je l'ai fait devant plus de 100 000 spectateurs ».

Par Fayçal Ismaili

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