Quels destins pour ceux qui ont tourné le dos au Maroc?

Comme Mattéo Guendouzi, Issa Diop, défenseur de West Ham, a récemment annoncé qu’il ne jouerait pour aucune autre sélection que la France. Né d’une mère marocaine et d’un père sénégalais, il a donc refusé de porter les couleurs de ces deux nations.

Voici 5 joueurs qui ont tourné le dos aux Lions de l’Atlas:

Munir El Hadaddi (1 sélection): lui, doit regretter son entrée en jeu, le 5 septembre 2014, lors d’un match Espagne-Macédoine (éliminatoires de l’Euro 2016). En perte de vitesse depuis, il essayera bien de changer de nationalité sportive, mais le TAS dit non, de manière définitive, le 14 mai 2018, quelques jours avant la Coupe du Monde.

Adil Rami (36 sélections, 1 but): sondé par Henri Michel en 2008, il honore sa première cape avec l’Équipe de France en août 2010. 6 ans plus tard, il se hisse en finale de l’Euro 2016, avant de vivre la consécration ultime l’été dernier. Il est sacré champion du Monde en Russie avec les Bleus. 

Nacer Chadli (54 sélections, 5 but): il a joué pour le Maroc en amical face à l’Irlande du Nord, en novembre 2010. Mais deux mois plus tard, il découvre la sélection belge. Remarquable lors du dernier mondial, il participe activement à la troisième place des Diables Rouges et récolte donc une médaille de bronze.

Ibrahim Afellay (54 sélections, 7 buts): pour son choix de nationalité sportive, il a été conseillé par Marco Van Basten, alors sélectionneur national néerlandais, et Johan Cruyff. Ibrahim Afellay fait partie de ces joueurs qui ont dit non au Maroc. Avec les Oranjes, il participera aux éditions 2008 et 2012 de l’Euro et il ira, surtout, jusqu’en finale de la Coupe du Monde 2010.

Karim Bellarabi (11 sélections, 1 but): d’abord motivé pour représenter le Maroc, Karim Bellarabi optera pour l’Allemagne après une convocation Joachim Löw en 2014 en éliminatoires de l’Euro 2016. Présent dans une liste initiale de 27 joueurs, le milieu de terrain ne sera finalement pas retenu pour la compétition.