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Wydad-Al Ahly: pourquoi nos politiciens boycottent l'événement?

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Le Wydad joue le match le plus important de son histoire face à Al Ahly. Les Rouges s'affrontent pour le titre de champion d'Afrique, et c'est le sujet de discussion de tous les Marocains à l'exception de nos politiciens. Par contre leurs homologues égyptiens ne cessent d'encenser d'Al Ahly et d'encourager ses joueurs.

Ce n’est pas nouveau, le football en Égypte réussit à unifier toutes les catégories sociales du pays. Dès qu’il y’a un grand match, toute l’opinion publique égyptienne n’a qu’une occupation et un seul et unique sujet de discussion, et il concerne le rectangle vert.

Bizarrement, au Maroc lors de cette période, on a quand même remarqué un je-m’en-foutisme aberrant de la part de nos politiciens. Le WAC représente le Maroc, lors d’une immense finale face à un pays voisin, et notre ministre de la jeunesse et des sports,Talbi Alami n’a même pas pris la peine de visiter le Wydad pour encourager ses joueurs avant la finale.

Alors que pendant ce temps là, en Égypte, ce n’est pas que le ministre des sports, Khaled Abdelaziz qui a visité Al Ahly pour remonter le moral des joueurs. Mais tout un parterre de personnalités sportives, politiques et même des acteurs et autres chanteurs n’ont pas hésité à passer voir le staff du club cairote.

Surtout que dans des matchs comme cette finale entre le WAC et Al Ahly, tout se joue au mental. Passer les bons messages aux joueurs, les motiver à se donner au maximum pour la patrie tout d’abord pour qu’ils se sentent appréciés pour ce qu’ils fonts et du coup, ils se surpassent pour décrocher ce trophée. Quand on voit l’attachement des personnalités égyptiennes au sport lors des moments critiques et décisifs, on comprend comment les joueurs ont toujours été surmotivés sur le terrain.

En finale, les joueurs sont toujours de nature guerrière. Mais c’est l’équipe qui le montre le plus qui s’impose en finale. Or, il suffit de revoir le match Égypte-Congo au début du mois pour savoir qu’il ne suffit pas de savoir taper dans un ballon pour renverser des matchs à haute tension. Il faut être libéré de toute pression, et sentir le soutien populaire. Malheureusement, ce dernier point manque au Wydad, alors que les Rouges préparent quand même une finale de ligue des champions, une coupe qui manque au Maroc depuis 1999.

Déjà à l’époque, les Rajaouis avaient fait la même remarque. « On se sentait seuls contre tous » nous déclarait Mustapha Chadli, héros de la finale. « Ils avaient le terrain, les arbitres, les stars et nous on avait la passion », justifiait-il la victoire historique du club vert. Pourtant, ce n'est que depuis les années 2000 que nos hommes en cravattes ont pris cette mauvaise habitude. On avait le meilleur football quand nos politiciens n'hésitaient pas à donner un coup de pouce sur le rectangle, financier ou psychologique, l'ancien premier minsitre feu Maati Bouabid donnait l'exemple... Semlali et autres

Espérons que le WAC sorte les crocs ce samedi, pour que tous nos politiciens se rendent compte qu’ils sont passés à côté d’un très bon coup médiatique. Et c’est qu’à ce moment précis, qu’ils réserveront leurs places au complexe Mohammed V au match retour, quand l’orage du limogeage Royal passera… 

Par Nassim Elkerf

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