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Cameroun-Maroc: des choix incompréhensibles et une défaite amère

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Menés par le Cameroun, les protégés d'Hervé Renard se sont offert le droit d’y croire jusqu'au bout, en vain. Malheureusement, Punis par leur imprécision, lésés par les choix du sélectionneur national, les Lions de l'Atlas ont subi une décevante déroute malgré l'enthousiasme qui a marqué leur velléités offensives.

On a beau être optimistes pour l’avenir et savoir qu’Hervé Renard est un grand entraîneur (double champion d’Afrique), ses choix face au Cameroun (1-0) laissent à désirer, surtout au niveau de la charnière centrale et l’animation offensive.

En début de match, Renard a opté pour un 3-4-3, qui se transforme en 5-3-1-1 en phase défensive, avant de changer de stratégie directement après avoir concédé le premier et unique but du match par Aboubakar, qui a profité de l’hésitation de Feddal pour ouvrir le score. Dès lors, le sélectionneur a choisi de sortir Yamiq, pour faire rentrer Nahiri et retrouver un 4-4-2 en poussant Amrabat devant. Et en optant pour une charnière défensive composée de deux joueurs gauchers... Feddal et Saïss.

Un début raté pour les Lions de l’Atlas. Un manque d’efficacité dû à l’animation offensive qui laisse à désirer. Avec un Belhanda en 10, absent totalement de la partie, les ballons n’arrivaient pas à Walid Azarou, esseulé entre les deux défenseurs centraux camerounais qui n’avaient pas grand-chose à faire en première période. Hervé Renard et ses choix ont également limité le danger des couloirs. Nabil Dirar à gauche, c’était une catastrophe.

En revanche, en seconde période, on a vu quelques beaux réflexes. Comme par magie, il a suffi de remettre les joueurs aux bons compartiments pour redevenir dangereux. Nabil Dirar a dominé son couloir droit, bien accompagné par Amrabat, mais l’absence d’un vrai meneur de jeu s’est fait ressentir. Personne pour percer la défense, balle aux pieds, la différence ne se faisait pas, et ça devenait de plus en plus dur avec les minutes qui passent.

Au final, Hervé Renard s’incline face à Hugo Broos qui a bien joué son coup. Et nos joueurs ont manqué d’efficacité sur deux ou 3 occasions, on aurait pu ramener le match nul… mais à quoi bon, face à notre bête noire, le Cameroun qu’on n’a jamais pu battre, une victoire valait 6 points, surtout sur le point psychologique.

Par Nassim Elkerf

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