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La CAN, le Mondial, le futsal au Maroc, ses ambitions... Hicham Dguig se livre à la FIFA

Hicham Dguig, sélectionneur de l'EN de Futsal. © Copyright : DR
Alors que les Lions de l’Atlas de futsal viennent d’être sacrés champions d’Afrique pour la troisième fois successive, Hicham Dguig s’est confié au site de la FIFA sur plusieurs sujets dont le prochain Mondial en Ouzbékistan et les aspirations du Maroc lors de cette grand-messe du futsal mondial.

Qualifié avec le Maroc pour la Coupe du Monde de futsal pour la quatrième fois, Hicham Dguig ne cache pas l’ambition de l’Équipe nationale de défendre son statut de championne d’Afrique et de mieux faire que la dernière édition du Mondial disputé en Lituanie et où les Lions de l'Atlas ont atteint les quarts de finale.

«Désormais, nous sommes plus aguerris psychologiquement et on veut aller le plus loin possible… Vu le plateau des sélections qui sera présenté à cette Coupe du Monde, on peut s’attendre à une grande opposition. On n’aura pas le temps de tergiverser, on va vite entrer dans le vif du sujet», a confié Hicham Dguig au site de la FIFA.

Concernant son record de participations à une Coupe du monde de futsal, le sélectionneur national avoue qu’il en est fier et que cette performance est collective dans la mesure où c’est l’œuvre également des joueurs et de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

«Je suis fier d’être le premier tacticien à avoir qualifié sur le terrain la même sélection quatre fois de suite à un Mondial. C’est une grande satisfaction. Mon parcours à la tête du Maroc n’aurait pas pu se faire sans la confiance de la Fédération, du groupe qui m’entoure, sans oublier la politique sportive impulsée par Mohammed VI, le Roi du Maroc, grâce à laquelle nous pouvons jouir de bonnes installations et mener à bien notre mission», a expliqué le technicien marocain.

«Travail et persévérance»
Champion d’Afrique avec les Lions de l’Atlas pour la troisième fois consécutive, le patron du futsal national explique cet exploit par le travail, la ténacité, la persévérance et le sérieux qui règnent dans la Tanière.

«Je n’ai que deux maîtres-mots: le travail et la persévérance. C’est ce qui me guide et qui me motive à longueur de journée. Mais mes débuts furent délicats, j’étais encore un jeune sélectionneur», révèle le natif de Kénitra.

Et d’ajouter: «Lorsque j’ai rangé mes baskets, je suis devenu instructeur FIFA, une mission qui m’a beaucoup aidé. À travers mes tournées en Afrique, j’ai pu réunir des ingrédients qui ont construit le tacticien que je suis aujourd’hui, et cela m’a aidé à établir une vision bien claire pour développer l’équipe nationale».

«Tout le monde attaque, tout le monde défend»
Pour ce qui est de la suprématie des joueurs marocains au niveau des trophées individuels lors de la CAN 2024 au Maroc, Hicham Dguig explique ces performances par la méthode et le système de jeu adopté par la sélection nationale de futsal.

«Notre méthode, notre système de jeu repose sur le collectif. Nous n’avons pas de poste dédié à tel ou tel joueur, d’ailleurs nous évoluons sans pivot de formation. Par contre, tous les membres de l’équipe peuvent jouer en pivot. Notre jeu se base sur la rotation et la décentralisation: tout le monde attaque, tout le monde défend. C’est pour cela que les joueurs sont toujours récompensés par un prix», révèle le technicien marocain.

Abordant la question de la naissance de la Coupe du Monde féminine de futsal prévue en 2025, Hicham Dguig ne cache pas sa joie devant cet heureux événement qui donnera un coup de fouet au futsal féminin.

«Je ne peux expliquer ma joie lorsque j’ai appris cette nouvelle. Il y a quelques années, j’étais à l'initiative de la création du pôle futsal au Maroc. Nous avons créé toutes les catégories d’âge chez les garçons pour cette section. Puis, nous avons mis en place la même chose pour les filles. Il était très important de suivre l’évolution de nos joueuses de près. Je me languis déjà de voir les prestations des footballeuses lors de cette Coupe du Monde Féminine qui écrira les plus belles pages de l’histoire de la FIFA. J’en suis sûr», précise le sélectionneur national.

Par Le360sport

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