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Vidéo. Feu Abdelmajid Dolmy: «Un seigneur du foot qui mérite d’être immortalisé», selon Mustapha El Haddaoui

Dans un entretien accordé à Le360sport, Mustapha El Haddaoui évoque particulièrement feu Abdelmajid Dolmy, son ancien coéquipier au Raja de Casablanca et en équipe nationale. Il plaide surtout pour le maintien dans la mémoire collective du nom de cet illustre ancien grand serviteur du football national.

C’est les larmes aux yeux que Mustapha El Haddaoui parle de son ancien coéquipier et ex-grand ami Abdelmajid Dolmy. «Le soir de son décès, on s’était parlé. Il se préparait pour faire le pèlerinage à la Mecque. Il était enthousiaste et très bien dans ses propos. Malheureusement, quelques heures après, je reçois la triste nouvelle via d’anciens coéquipiers. Je n’en reviens pas, j’appelle alors la femme de Dolmy, qui me confirme la mort de Abdelmajid», dit-il.

El Haddaoui évoque également ses souvenirs avec le défunt, notamment en Coupe du monde 1986, où les Lions de l’Atlas ont été les premiers du continent africain à atteindre le second tour.

«Abdelmajid Dolmy était un grand joueur, un maestro, un homme de grande valeur qui était aimé de tous. Et c’est pour cela que tous les Marocains l’ont pleuré et le pleurent encore aujourd’hui. Il était un artiste très apprécié au-delà du monde du foot», ajoute El Haddaoui.

Lire aussi: Raja: plaidoyer pour rebaptiser le complexe Oasis du nom de feu Dolmy

Aujourd’hui, Mustapha El Haddaoui et l’Association des anciens joueurs du Raja plaident pour la rebaptisation du Complexe sportif Raja-Oasis du nom de feu Abdelmajid Dolmy.   

Il regrette que cette quête, formulée il y a quelques années, n’ait pas abouti. Mais il espère qu’elle se concrétisera bientôt.

«Feu Abdelmajid Dolmy mérite cela pour les services qu’il a rendus au football marocain. Il était certes Rajaoui dans l’âme. Mais il était aussi Wydadi. Un homme qui aimait tout le monde, coéqupiers comme adversaires. Les jeunes d’aujourd’hui gagneraient à méditer sur son exemple», conclut El Haddaoui.

Par Salah Maghani et Adil Gadrouz

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