On s’y est habitué, malheureusement. Depuis des décennies, l’Algérie n’a qu’une seule cible sur laquelle tirer: le Maroc. Une hantise incurable qui brasse tous les domaines, y compris le football. A chaque fois qu’un Marocain se présente à une élection, il trouve devant lui un Algérien, même si ce dernier n’est pas partant.
A preuve, à peine le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a-t-il déposé sa candidature à la CAF qu’il a été contré par le président de la Fédération algérienne de football (FAF), l’inénarrable Mohamed Raouraoua.
Pourtant, ce dernier est sévèrement critiqué par la presse algérienne après l’élimination de l’Algérie à la CAN dès le premier tour. Les médias sont unanimes à demander sa démission de la FAF.
D’autant plus qu’il est mis en cause pour avoir proféré des menaces d’agression physique contre un journaliste qui a enregistré ses propos.
Rien n'y fait, Raouraoua a déposé officiellement sa candidature à un poste au sein du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Comble de l’ironie, le duel électif entre lui et Fouzi Lekjaa aura lieu en mars à Addis-Abeba, au siège même de… l’UA (Union africaine).