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L’entraîneur marocain: victime ou coupable ?

Entraîneurs botolistes © Copyright : DR
Kiosque360. A quelques exceptions près, les entraîneurs marocains de football ont de moins en moins la cote chez les clubs de la Botola. Manque de compétences? Manque de charisme? Ou bien sont-ils victimes d’un effet de mode nommé entraîneur étranger? Autant de questions auxquelles tente de répondre Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

La récente élimination du Maroc en quarts de finale de la Coupe arabe a jeté la lumière sur le sort des entraineurs nationaux qui, à chaque fois qu’ils ratent une compétition, deviennent la cible de critiques, parfois injustifiées. Cela démontre également un certain mépris des responsables du football national à l'égard des techniciens marocains, estiment nos confrères d’Assabah dans un dossier consacré aux entraîneurs marocains, paru dans son édition du weekend desi 18 et 19 décembre.

Au-delà de cette élimination en Coupe arabe, la question se pose sur la place qu’occupe l'entraîneur marocain dans le football national. Une question à laquelle ont tenté de répondre nos confrères arabophones en mettant le doigt sur le manque d’expérience, de compétence et parfois même de charisme chez bon nombre d'entraîneurs marocains, qui servent souvent de faire-valoir aux présidents de clubs qui restent les véritables maîtres à bord au sein de leurs clubs, estime Assabah, qui admet qu’il existe quelques exceptions à ce constat.

Seule une infime partie de ces entraîneurs réussit à sortir de là, à l’instar de Houcine Ammouta, Jamal Sellami, Walid Regragui ou encore M’hamed Fakhir. Mais force est de constater que la majorité des entraineurs marocains n'est pas à la hauteur. Beaucoup n’ont pas les diplômes nécessaires pour entraîner dans le haut niveau tandis que d’autres sont sous l’influence de présidents de clubs ou d’agents de joueurs.

C’est cette mauvaise image qui a poussé bon nombre de clubs marocains à faire appel à des entraîneurs étrangers. La moitié des équipes de première division ont à leur tête des entraîneurs étrangers. C’est le cas du Raja de Casablanca, de l’AS FAR, du MAS de Fès, du Difaâ d’El Jadida, du Youssoufia de Berrechid ou encore de la Renaissance sportive de Berkane.

Par Ismail El Fassi

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