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Ligue 1: à Lens, l’ascension de Neil El Aynaoui, enfant de la balle jaune

Neil El Aynaoui. © Copyright : DR
Arrivé l'été dernier, le jeune Neil El Aynaoui s'est déjà fait une place dans l'entrejeu de Lens, qui se déplace à Nantes samedi (21h00), empreint d'une maturité et d'un professionnalisme qu'il tient de son père Younès, ancien joueur de tennis membre du Top 15.

Malgré "une légère torsion à la cheville" à l'entraînement, selon l'entraîneur Franck Haise, le Franco-Marocain devrait encore être aligné au sein du milieu de terrain lensois, comme lors du succès à Toulouse (2-0) le week-end dernier qui a permis au club artésien (huitième, 29 points) de se relancer après deux défaites avant son match à Nantes (treizième, 19 points).

La présence du joueur de 22 ans dans le onze de départ n'étonne plus personne à La Gaillette, tant il est bon et constant dans ses performances.

Il ne faut pas se fier à sa jeunesse, son arrivée en juin ou encore sa découverte de la Ligue 1 après une saison en Ligue 2 puis une autre en National à Nancy: El Aynaoui était prêt, et ce depuis son plus jeune âge.

"Les petits détails" 
Dans la famille El Aynaoui, il y a d'abord le père, Younès, joueur de tennis marocain ayant atteint le 14e rang mondial et deux quarts de finale en Grand Chelem dans les années 2000.

De lui, le jeune Neil a appris à être un sportif professionnel, que ce soit avec une raquette en main ou un ballon au pied. "Il ne m'a pas donné des conseils tactiques ou techniques, mais des petits détails qui font qu'on reste au haut niveau: l'hygiène de vie, comment se comporter, parce qu'il a connu ça au tennis, raconte-t-il. Tous ces petits trucs qui vont faire que je vais être bien physiquement."

"C'est grâce à mon père que je me suis rendu compte assez tôt de l'importance de tout faire pour arriver au haut niveau, poursuit-il. Depuis tout jeune, c'est normal ce que je fais. Quand j'étais au centre de formation de Nancy, j'avais l'air un peu d'un fou, mais pour moi, tous les trucs que je faisais après l'entraînement: me coucher tôt, manger bien… C'était naturel."

Freiné par une suspension 
Né à Nancy, Neil El Aynaoui a commencé à taper dans un ballon près de Barcelone, quand son père était encore sur le circuit ATP. Puis il est revenu en Lorraine et a pris sa première licence à l'ASNL, à huit ans, jusqu'à son premier contrat professionnel au sein du club nancéien. Capitaine de l'AS Nancy Lorraine avant son départ, il a très vite impressionné ses coéquipiers.

"Neil est un garçon très mûr pour son jeune âge. J'ai été agréablement surpris par son sérieux, la rigueur qu'il a à l'entraînement, en salle et sur le terrain, loue le capitaine Brice Samba. C'est un garçon qui a un très bel avenir et j'espère que les clubs ne nous le piqueront pas."

Mature sur les pelouses, El Aynaoui l'est aussi dans son expression médiatique, calme et sûre.

Avant de faire ses preuves au milieu de Salis Abdul Samed, Nampalys Mendy et Andy Diouf, il a dû patienter en tribunes lors des cinq premières rencontres, purgeant une suspension qu'il avait embarquée avec lui depuis Nancy.

Puis il a grappillé du temps de jeu, et disputé treize matches dont huit en tant que titulaire, pour un but marqué et une passe décisive donnée.

Son entraîneur Franck Haise voit en lui "un joueur qui a vraiment de grosses qualités de jeu, athlétiques, tactiques".

De quoi faire de El Aynaoui un titulaire en puissance.

Par Le360 (avec AFP)

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