Jadis considéré comme un temple de la performance, adoubé par Hicham El Guerrouj, le site d’Ifrane, un des fiefs de la FRMA, a été placé sur la liste noire de la Fédération française d’Athlétisme car suspecté d’être une plaque tournante du dopage.
La FFA a décidé d’annuler un stage qui devait y avoir lieu au mois d’avril. Cette décision a été prise après la très médiatisée affaire Calvin. Cette affaire est née après que la marathonienne française, Clémence Calvin, a esquivé un contrôle anti-dopage inopiné, le 27 mars à Marrakech.
Autorisée à courir depuis vendredi, lorsque le Conseil d'État a levé sa suspension provisoire, elle a fini 4e du marathon de Paris, dimanche, et battu le record de France de la distance (2h23'41").
Contacté par RTL, Patrice Gergès, le directeur technique national de l'athlétisme français, qui est à l'origine de l'annulation du stage a accablé le site d'Ifrane: "certains y sont allés et ont vu qu’il y avait des choses qui ne sont pas possibles. Dont un entraîneur qui un jour a été aux toilettes et en tirant la chasse, il y a plein de choses qui sont tombées derrière". Sur son site internet la radio affirme qu'il est ici question de seringues tombées d'un faux plafond.
"C’est un lieu qui est chargé de légendes aussi. La légende de la pharmacie en face du stade…il y a plein de choses qui existent. Le fait est qu'Ifrane peut être très dangereux pour les athlètes surtout lorsqu’ils sont isolés", poursuit le DTN.
RTL affirme même que pendant des années la photo du préleveur français le plus expérimenté est restée affichée aux aéroports de Rabat et Fès afin que les agents de la douane marocaine puissent avertir les entraîneurs d’Ifrane.
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