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Le stade Félix Houphouët Boigny d’Abidjan serait en très mauvais état

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Kiosque360. A la demande d’Hervé Renard, Patrice Beaumelle, son adjoint, est allé fouler la pelouse du stade d’Abidjan qui abritera la rencontre Côte d’Ivoire-Maroc du 11 novembre prochain. Le rapport qu’il en dresse est tout simplement alarmant.

La «finale» qualificative pour le Mondial 2018 opposant le Maroc à la Côte d’Ivoire était précédemment programmée au Stade de Bouaké, la 2e ville du pays située à plus de 350 km d’Abidjan et de la côte atlantique. Ce n’est que récemment que les Ivoiriens ont décidé que le match décisif contre le Maroc se jouera à Abidjan.

Suite à ce changement de dernière minute, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, Hervé Renard, qui connait déjà ce stade du temps où il était à la tête des Eléphants, et dont il s'est déjà plaint de l'état de la pelouse en 2015 à la veille d'un match contre la RD. Congo, a demandé à son adjoint, Patrice Beaumelle, d’aller y jeter un coup d’œil scrutateur.

Al Massae, dans son édition de ce mardi 31 octobre, nous apprend que le rapport qui vient d’être remis à Renard «ne comporte aucun point positif». En effet l’état des lieux laisse transparaître une pelouse dure, clairsemée d'un peu de gazon, de beaucoup de nids-de-poules et de monticules de sable.

Le rapport Beaumelle pointe aussi la dangerosité de cette pelouse, dont l’impraticabilité risque de causer de graves blessures aux joueurs.  Il ajoute que les Lions de l’Atlas ne pourront certainement pas s’y exprimer à 100%, tant la pelouse du stade d’Abidjan n’est pas le terrain tout indiqué pour la pratique d’un bon football, mais aussi parce que plusieurs joueurs marocains risquent une rechute comme Benatia, Mendyl, Bouhaddouz ou Amrabat…

Pour anticiper les craintes du staff des Lions de l’Atlas, la Fédération ivoirienne de football a sorti sur son site officiel une vidéo de Marc Wilmost, l’entraîneur des Eléphants, visitant le Stade Houphouët Boigny, question de dire qu’il en est satisfait.

Or, selon Al Massae, il s’agit d’un plan bien élaboré en vue de faire prévaloir le physique des Ivoiriens, qui n’ont cure de la nature du terrain, sur le jeu technique et tactique des Lions de l’Atlas, jeu qu’ils ne peuvent déployer sur un terrain en mauvais état. Là réside peut-être le secret du transfert du match de Bouaké vers Abidjan.

Renard pourra-t-il alors éviter de tomber dans ce piège tendu par les Eléphants, en permettant aux Lions de garder leurs cages vierges pendant les 90 minutes qui les séparent du pays de l'ours?

Par Mohammed Ould Boah

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