Coupe de France: Valenciennes d'Ahmed Kantari dompte Rouen

Malgré une égalisation sur pénalty à la dernière minute, Rouen (National) a finalement baissé pavillon devant Valenciennes lors de leur troisième séance de tirs au but successive (1-1, 4-2 t.a.b.), mercredi en quart de finale de la Coupe de France.

«C'est la magie de la Coupe!», a lâché l'ancien défenseur international marocain, Ahmed Kantari, après la victoire aux tirs au but (1-1, 4 tab 2) arraché à Rouen (National). «Je suis fier de ce qu'ils ont fait. On sait tous les moments difficiles qu'on traverse et, croyez-moi, se mobiliser et faire le match qu'ils ont fait dans la période actuelle, je leur tire un grand coup de chapeau», a lancé le coach.

«Même l'égalisation à la dernière minute du temps réglementaire par les Normands, sur un pénalty concédé bêtement par Anthony Knockaert, fait partie de la "magie de la Coupe», a-t-il estimé. «Il faut l'accepter. Il y a toujours des évènements un peu surnaturels qui arrivent en Coupe», a-t-il assuré.

Mais son équipe a fait «le match qu'on voulait». «On voulait être compact, on voulait profiter des espaces, on voulait les aspirer», a-t-il résumé. «On sait que dans l'état de confiance actuel, on risquait d'avoir un peu les pieds qui tremblent donc j'ai demandé beaucoup de discipline aux joueurs et ils l'ont été de manière incroyable», a-t-il complété.

Loppy égalise

Mais ils ont beaucoup mieux alterné les transitions rapides et les combinaisons en jeu posé.

Après une première alerte sur une frappe de Siriné Doucouré avec rebond, bien repoussée par Leonard Aggoune (12e), Valenciennes a trouvé la faille sur un centre absolument parfait de Souleymane Basse coupé aux six mètres par Mathias Oyewusi, qui a smashé le ballon de la tête pour l'ouverture du score (0-1, 26e).

A la 87e minute, sur un ballon récupéré aux abords de la surface par Doucouré, le Malien a encore vu sa frappe boxée par Aggoune pour garder son équipe en vie.

Et qui sait ce qui est passé par la tête de Knockaert quand, à la 90e minute après un corner repoussé par sa défense, il a tenté un sombrero et un retourné plutôt que de dégager, mais il a fini par provoquer un pénalty en frappant Bouzamoucha plutôt que le ballon.

Sur le pénalty de Damien Loppy, pourtant très mal tiré et repoussé d'abord par Louchet, la défense n'a pas suivi, laissant l'attaquant reprendre pour égaliser (1-1, 90+1).

Malgré cela, c'est Valenciennes qui rejoint Lyon dans le dernier carré pour sa 4e demi-finale dans la compétition, la dernière remontant à 54 ans.