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Et si le Raja gagnait la C1 africaine?

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Après la fin de la phase de groupes de cette C1 africaine, qui vient de s’achever ce weekend, on peut dresser un premier bilan qui aura pour titre: on prend les mêmes et on recommence. Ou presque!

En comptant l’Egypte, l’Afrique du nord se taille une nouvelle fois la part du lion. Sur les huit clubs encore en lice, elle arrive à en placer six: deux Marocains (Wydad et Raja), deux Algériens (Belouizdad et JSK), un Tunisien (Espérance) et un Egyptien (Ahly). Du reste du continent, seuls les inévitables Sundowns sud-africains et les Tanzaniens de Simba sont là.

Sur ces huit clubs, six étaient déjà là il y a un an, au même stade de la compétition. Simba a remplacé les Angolais de Petro Atletico et Tizi Ouzou a pris la place de Sétif.

Revenons encore en arrière. Il y a deux ans aussi, six parmi la bande des huit actuels étaient déjà là. Seuls manquaient à l’appel le Raja et la JSK.

Qu’est-ce que tout cela veut dire? Que cette C1 est trustée pratiquement par les mêmes, invariablement, depuis plusieurs saisons. En Europe aussi, ils ont le même «problème». Mais en Afrique, c’est encore plus prononcé.

Depuis les années 2010, le foot moderne va vers ces regroupements. Le fossé se creuse entre les gros et les autres. Cet énorme différentiel financier, combiné aux nouveaux modes de tirage au sort, font que les plus forts arriveront toujours au bout, et se trouveront entre eux. Pas de place, ou si peu, pour les petits, pour l’effet de surprise. Les Cendrillons et les petits poucets, même quand ils gagnent leur championnat, n’ont pratiquement aucune chance de gagner la C1, ni même d’arriver au sprint final.

Pour les grands, les gros, il y a cette constance, cette régularité et cette permanence. Ils finissent alors par appartenir à un «club». Et l’intérêt de la compétition ne commence réellement que lorsqu’ils s’affrontent entre eux, pas avant.

On comprend donc l’idée de créer une Superligue africaine. Sportivement, elle ne vient pas de nulle part. Au-delà des enjeux financiers, et peut-être aussi des calculs politiques ou stratégiques, il y a aussi une logique sportive. Une logique que les derniers résultats, ce week-end, dans cette C1 viennent confirmer.

On ne sait pas encore tout de cette compétition censée démarrer dès l’été prochain (on parle du mois d’août). On sait juste que le «club» regroupera les derniers vainqueurs de la C1: la bande des quatre (Wydad, Ahly, Espérance et Sundowns) avec Simba. En plus de trois grands d’Afrique: Petro Luanda, Horoya et Mazembe.

Là aussi, cinq de ces huit sont déjà qualifiés pour les quarts de cette C1 2023… On peut donc se poser des questions sur le sort de cette même C1, une fois la Superligue enclenchée.

On peut aussi s’interroger sur la légitimité des trois «invités» de la Superligue, quand on voit que d’autres grands d’Afrique, présents dans ces quarts, seront absents de la 1ère édition de la Superligue: cas surtout du Raja de Casablanca, qui pèse aujourd’hui bien plus que Simba (que les Verts viennent de dominer à Casablanca comme à Dar es-Salam), Mazembe (éliminé dès le 1er tour de la C3) et Horoya.

Pour le Raja, le meilleur moyen d’accéder très vite à cette Superligue, et par la grande porte, serait de gagner la présente édition de C1. C’est le meilleur moyen de réparer l’injustice qui s’abat sur le club. Jouable?

Par Footix marocain

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