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Maroc-Brésil, la Coupe du monde n’est pas finie

La joie des Lions de l'Atlas après la qualification en demi-finale du Mondial 2022. © Copyright : DR
Les Lions de l’Atlas d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. Ils ont une responsabilité vis-à-vis de leur public, de leur continent, de leur environnement arabe et de leur réputation.

Ce samedi 25 mars 2023, une grande rencontre est prévue à Tanger, opposant la sélection nationale marocaine à son homologue brésilienne dans un match test extrêmement important pour les deux pays. C’est un match test, pas un match amical ou un match de gala. Les Lions de l’Atlas d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. Ils ont une responsabilité vis-à-vis de leur public, de leur continent, de leur environnement arabe et de leur réputation. Ils n’ont plus le droit de faire de la figuration. En devenant demi-finalistes de la dernière Coupe du monde au Qatar, ils ont franchi un cap et se doivent d’être à la hauteur de leurs exploits. Quand on s’habitue à tutoyer, c’est difficile de revenir au vouvoiement, c’est l’enjeu de ce match très attendu. Le Brésil aussi, grand favori de la dernière édition du Mondial, est face à un challenge. Ses joueurs doivent montrer que leur élimination en quart de finale face à la Croatie relevait de l’accident.

Ce nouveau statut pour le Maroc et les résultats obtenus ne sont pas le fruit du hasard. On le dit, on le répète, mais c’est bien de mettre en avant le travail source de satisfaction, c’est le message à retenir de ce parcours. Ce travail, entamé il y a quelques années déjà, commence à donner des fruits. Le Maroc brille par ses stades, ses résultats et sa capacité à organiser des événements. La cérémonie d’ouverture et le feu d’artifice de clôture lors de la Coupe du monde FIFA des clubs a marqué les esprits. Le football féminin n’est pas en reste, il domine le football africain. L’équipe du Maroc est finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des nations féminine de football en 2022 et les FAR, club champion du Maroc, ont remporté la Ligue des Champions de la CAF.

Le Maroc, c’est aussi des clubs: le WAC et la Renaissance de Berkane détiennent les deux trophées africains de l’année 2022, la Ligue des champions et la Coupe de la CAF. 2022 a été une année faste pour le football marocain. Cette saison, 2023, la fête continue, trois équipes marocaines sont toujours en course dans les compétitions continentales. Il s’agit du WAC et du Raja pour la Ligue des champions et des FAR en Coupe de la CAF, qualifiés en quart de finales.

En termes d’organisation, le Maroc a brillement organisé la Coupe du monde FIFA des Clubs, dont la dernière édition a vu la victoire du Real Madrid à Rabat. Il a abrité aussi les deux compétitions les plus importantes du football féminin en Afrique, la CAN et la Ligue des champions. Il est candidat à l’organisation de la CAN 2025 et depuis peu, avec l’Espagne et le Portugal, à l’organisation de la Coupe du monde 2030. La première candidature de trois pays de deux continents différents.

Ce match test porte le fardeau de tous ces brillants résultats et de cette nouvelle notoriété marocaine. Le Maroc est classé 11ème au classement FIFA et aura samedi un test sportif sévère face à un grand. Un test organisationnel aussi: la vente des billets a connu un couac que la fédération tente de corriger. La réponse de M. Lekjaa a ses détracteurs, sur un autre sujet maroco-marocain, a été du niveau du personnage, brillante et intelligente. Il faut s’attendre à une réponse du même acabit pour réajuster l’organisation, corriger la trajectoire et s’inscrire dans la perspective mobilisatrice de 2030.

Bien entendu, le Maroc a l’habitude des grands événements, ce n’est pas la première fois qu’une équipe championne du monde se produit au Maroc: l’Allemagne en 1963, au Stade d’Honneur, l’Argentine en 2004 et 2019 à Casablanca et Tanger et la France à Casablanca en 2000 et en 1998. Toutefois, en 1998, c’était avant que les Bleus ne deviennent champions du monde. L’Espagne, en 1961, a joué contre l’équipe nationale à Casablanca, mais elle n’était pas encore championne et c’était pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde du Chili 1962, ce n’était pas non plus un match amical.

Ce qui est nouveau pour le Maroc-Brésil de cette année, c’est que c’est la première fois qu’un tel match, contre un ex-champion du Monde, se déroule au lendemain d’un grand tournoi. Et nos adversaires affrontent le demi-finaliste sortant, c’est nouveau pour nous, il faudra s’y habituer!

Par Larbi Bargach

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1 commentaires /

  • adil
    Le 25 Mar. 2023 à 17h05
    je m'annonce a l'avance une crédible nouvelle, mon pronostiques porte bonheur serait, idem contre le Portugal en coupe du monde récente. Un but dans les 3 ultimes minutes par ziech sur un joli coup franc sinon une tête aérienne de An nsiri
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