Aït Bennasser veut profiter des retraites de Boussoufa, El Ahmadi et Benatia

Youssef Aït Bennasser s’est longuement confié auprès de France Football au sujet de son avenir en sélection. Il affirme que l’équipe nationale est "très importante" pour lui. Il veut s’imposer en club (Girondins de Bordeaux, France) avant d’en faire autant avec les Lions de l’Atlas. "J'ai commencé à jouer avec le Maroc à seulement 19 ans. Maintenant, ça fait quatre ans que j'y suis. J'ai connu la CAN 2017, la Coupe du monde 2018 et la CAN 2019, et forcément, je veux pouvoir m'imposer en étant le meilleur possible", explique l’enfant de Nancy.

Il revient ensuite sur la CAN égyptienne qui a laissé les Lions "très déçus" car ils pensaient "avoir fait le plus dur" avant ce 8e de finale contre Bénin. Il estime qu’ils ont "peut-être" manqué d’envie. "On a un nouveau coach, il y a de nouvelles envies, de nouveaux objectifs. On essaye d'oublier et de se concentrer sur le présent. Je pense que tout le monde est du même avis", poursuit le milieu défensif.

Le joueur a ensuite été interrogé sur les retraites internationales de nombreux cadres de la sélection tels Benatia, Boussoufa et El Ahmadi et les places qui se libèrent ainsi: "Evidemment. Karim, Mbark et Medhi ont tous les trois été des personnes très importantes au sein de l'équipe nationale. Ils ont décidé d'arrêter, ce que je comprends et ce que tout le monde doit comprendre aussi. Il y a de la place qui se libère, maintenant. C'est à moi de faire mon trou. C'est entre mes mains".

Le Lion a participé au dernier rassemblement, alors qu’il n’avait pas joué de match en été, avant de rentrer avec une blessure Bordeaux, mais il ne le regrette pas. "Quand Vahid (Halilhodzic) m'a appelé, je lui ai expliqué les choses. Je lui ai dit que je n'avais pas encore joué de match et que je n'étais pas prêt physiquement. Mais il a quand même voulu me voir pour juger au fur et à mesure des entraînements. Je ne pouvais pas rater cet appel parce que la sélection, ça ne se refuse jamais. Mais voilà, c'est comme ça. On ne peut pas prévoir l'avenir", explique-t-il.