Le nouveau président a fait montre de beaucoup de bonne volonté. Businessman réussi, El Badraoui présente le profil idéal dans la perspective d’une gestion du club en tant qu’entreprise.
Ainsi, le 23e président du Raja s’est dit capable de redresser le club, à travers une bonne gouvernance, à commencer par un audit financier et une restructuration.
Par ailleurs, il a promis d’effectuer des recrutements à la hauteur des ambitions du club et de son public et de ses partenaires en vue de le maintenir au plus haut niveau, au vu des échéances locales, continentales et internationales auxquelles il s’engage à chaque saison sportive.
Le360 a recueilli les avis de certains des anciens présidents qui ont eu un apport considérable pour le Raja de Casablanca. Voici ce qu'en pensent Abdelhamid Souiri et Ahmed Ammor, anciens présidents du Raja de Casablanca
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Abdelhamid Souiri (1989-90; 2004-2007): «Nous avons eu de bons échos sur la personne de Aziz El Badraoui. Il faut partir sur des préjugés favorables. C’est un homme d’affaires réussi, qui arrive avec un programme et de bonnes intentions pour apporter sa contribution au club et nous en tant qu’anciens présidents nous saluons ses initiatives dont il a fait preuve avant même d’être élu et sans avoir eu de concurrents à la présidence. Le Raja est une grande famille qui accueille toutes les bonnes volontés surtout dans un contexte de crise. Nous avons senti que le nouveau président sait parfaitement ce qui l’attend ; c’est un bon manager qui mesure ses actions et sur cette base là, nous avons la certitude qu’il y aura au final de bons résultats».
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Ahmed Ammor (1998-2002): «En tant qu’ancien président, mais surtout en tant que Rajaoui, on ne peut que lui souhaiter pleine réussite parce que la réussite du football marocain en découle. Quel que soit son plan d’action le plus important c’est la réussite. Le Raja joue un rôle important aussi bien au Maroc, avec son public qu’à l’extérieur. C’est l’image du Maroc et du football marocain. Le Maroc a besoin de grandes équipes qui le représentent bien dans les compétitions continentales et internationales et qui peuvent avec l’expérience de leurs joueurs alimenter l’équipe nationale.
Le plan d’action du nouveaux président c’est le comité qui va en décider et élaborer une stratégie dans le sens du développent de tous les aspects du club. Un club comme le Raja doit travailler sur deux plans: le présent, les résultats ; car les bons résultats c’est dans l’immédiat. L’image du club oblige une présence permanente sur toutes les échéances, nationales, africaines, arabes ou mondiales. Et donc la stratégie doit tenir ceci en considération. En même temps, il faut se préoccuper de l’avenir. D’après notre expérience, cette stratégie nous a permis de gagner de nombreux titres. On a ouvert un centre de formation qui nous a permis d’avoir une pépinière de talents. Si vous regardez l’équipe qui a remporté la Champions League en 99, il y avait un seul élément qui n’est pas issu du centre de formation. Cela a eu un impact positif sur la qualité de l’équipe mais aussi sur les finances du Raja. Car aujourd’hui faute de centre de formation, recruter 11 ou 15 éléments cela pèse lourd sur les finances du club».
Rappelons que la prochaine AGO du club aura lieu le 5 juillet, comme annoncé par le nouveau président du Raja de Casablanca, lors de l’assemblée générale extraordinaire, tenue ce jeudi 16 juin.