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L’enfer du décor. Et maintenant, on se concentre…

Le onze national aligné face à l'Egypte, dimanche 30 janvier 2022. © Copyright : DR
Les Lions de l’Atlas et Vahid Halilhodzic se préparent pour une dure épreuve. Ils méritent soutien, au-delà de tout.

Dans le monde du sport et de l’entreprise, en général, un patron a le droit de choisir les éléments qu’il considère comme «rentables» pour son projet. Parce que -cela va de soi- c’est lui le patron, qui, de toute conséquence, paiera les pots cassés.

Que Vahid Halilhodzic évince Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui, par ailleurs deux grands joueurs, il est tout à fait dans son droit. C’est un choix, et ce n’est pas une première mondiale.

Tant de nombreux joueurs au talent immense avaient été évincés de leur équipe nationale, qui plus est à la veille de la Coupe du monde. Et le monde n’a pas tremblé pour autant.

Souvenons-nous de Romario, ancienne gloire du Brésil et du Barça -champion du monde en 1994- et de ses larmes lors d’une conférence de presse, quand il a appris qu’il n’était pas sélectionné pour le Mondial 2002. Et peu, trop peu, s’en sont pris à l’entraineur de la Samba à l’époque, Luiz Felipe Scolari.

D’ailleurs, le Brésil remporta le prestigieux trophée haut la main face à la redoutable Allemagne (2-0).

Les cas Hakim Ziyech et Noussair Mazraoui ont beaucoup accaparé l’attention, ces derniers jours. Au point de reléguer au second plan des sujets majeurs.

Qu’ils ne veuillent pas rejouer en équipe nationale, cela relève de leur droit absolu, de leur liberté d’expression- étant en désaccord avec le patron. Toujours est-il que leurs messages respectifs, diffusés simultanément quelques heures après les déclarations de Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, laissent perplexe. D’autant plus qu’il y a eu «mensonge». Les deux joueurs avaient reçu leur convocation, le 3 mars, bien avant que le patron du foot marocain le dévoile.

Ceci dit, il n’est guère de gloire à tirer profit de cette «affaire» qui, tout compte fait, n’en est pas une, malgré qu’elle ait fait les choux gras des médias d’ici et d’ailleurs. Mais passons outre…

La qualification du Maroc pour les phases finales de la Coupe du monde 2022 est importante pour le football national. Le contraire nous plongerait dans une situation guère enviable, et remettrait en cause un travail ardu depuis ces dix dernières années.

Les Lions de l’Atlas vont se qualifier. Ce sera, à coup sûr, trop dur; mais l’espoir est de mise.

Après, on reparlera de Hakim et Noussair. Et de coach Vahid aussi.

Il y aura sans doute des gagnants et des perdants. Et c’est à craindre.

Par Abdelkader El-Aine

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