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Exclu360. Yacine Bammou: «dans les prochaines années, le Maroc va faire mal»

Yacine Bammou évolue désormais en Ligue 2, à Ajaccio. © Copyright : Hicham Bennis
Yacine Bammou a adressé quelques mots au 360 à la fin de la rencontre de Coupe de France opposant Toulouse Métropole et l'AC Ajaccio (0-4), ce weekend. De retour en France, le Marocain en a profité pour expliquer les raisons de son transfert cet été, se remémorer ses souvenirs avec les Lions de l'Atlas, et analyser l'actualité de l'équipe nationale. Exclu.

Après des aventures en Turquie (Umraniyespor) puis au Qatar (Al Shamal), Yacine Bammou a atterri à l'AC Ajaccio, en Corse, lors du dernier mercato estival. De passage à Toulouse pour le 7e tour de la Coupe de France, le Marocain et ses coéquipiers, pensionnaires de Ligue 2, se sont aisément imposés quatre buts à zéro. Celui qui a disputé sept rencontres sous la tunique des Lions de l'Atlas s'est entretenu avec Le360 à la fin de la rencontre. Interview.

Ces matchs de Coupe de France sont toujours piégeux, que retenez-vous de la rencontre de votre équipe ?

Ils ne sont jamais faciles. C'est souvent «la magie de la Coupe de France» comme on dit. Il peut se passer beaucoup de choses. Nous avons fait ce qu'il fallait. Les gars ont fait le boulot sur le terrain. Nous avons respecté l'adversaire, été efficaces, sérieux. C'était un bon match, maintenant, on se tourne vers le championnat.

Pourquoi être retourné en France ?

Tout simplement car c'est mon pays d'origine. J'ai fait mes premières classes à Nantes. Ça me tenait à cœur de revenir en France. C'est pour cela que j'ai fait ce choix. J'ai décidé de revenir dans une Ligue 2 que je connais bien, où j'ai évolué à Caen (lors de la saison 2020-2021). Aujourd'hui, je suis très satisfait d'être là.

Et qu'est-ce qui explique que vous vous soyez dirigé vers Ajaccio ?

Pour être franc, c'était selon les offres que je recevais. Il y avait des clubs du continent, et Ajaccio. J'ai senti que les dirigeants étaient sincères avec moi. Ce club est une famille, et c'est ce qui se rapproche le plus de mon caractère. Le projet me plaisait, c'est pourquoi j'ai fait ce choix.

Quels sont vos objectifs cette saison ?

Individuellement, c'est marquer le plus possible, pareil pour les passes. L'objectif, c'est d'être le plus décisif possible. Collectivement, bien sûr, c'est être classés dans le top 5, cette année, pour pouvoir espérer (re)monter en Ligue 1.

Qu'est-ce que vous retenez de votre passage avec les Lions de l'Atlas ?

Que de bonnes expériences. Aujourd'hui, le Maroc a une très belle visibilité. Il s'est maintenant placé quelque part sur la carte du Monde, après le superbe Mondial 2022 qu'ils ont fait. C'était une fierté de porter ce maillot dès le début. J'ai quelques sélections, c'est un plaisir. Maintenant, je vais bosser dur afin de pourquoi pas revenir.

Et votre meilleur souvenir sous ce maillot ?

Clairement mon premier but, à Casablanca, face à la Guinée-équatoriale. Je rentre en jeu et je marque sur une passe décisive de Youssef El Arabi. Inscrire mon premier but avec l'équipe nationale, ça m'a marqué.

Le Maroc surperforme depuis l'arrivée de Walid Regragui. Que pensez-vous du travail du sélectionneur national ?

C'est un travail formidable. Il ne faut pas oublier la qualité des joueurs, du staff, et de tous ceux qui sont autour de lui. Je pense que le Maroc a vraiment pris de la valeur et que dans les prochaines années, on va faire mal. C'est tout le bonheur que je leur souhaite.

Il faut dire que la génération qui arrive en équipe nationale est un grand cru...

Je ne dirais pas la meilleure, car il y a des anciens joueurs avec des grosses carrières, des légendes comme Hadji, Kharja, Boussoufa… Des tops joueurs. Mais attention, la génération actuelle est jeune. Elle est belle, elle travaille sérieusement, elle progresse. Elle va vivre de belles choses.

La Coupe d'Afrique des Nations se déroulera d'ici deux mois en Côte d'Ivoire. Les Lions de l'Atlas apparaissent-ils comme des favoris naturels selon vous ?

Je n’aime pas dire les choses comme ça. Mais le Maroc fait partie des nations favorites. On ne peut pas prédire ce qui va se passer. La CAN est une compétition très difficile. Mais il y a quelque chose à jouer, et j’espère qu’ils vont la saisir. Ils ont de grandes chances de gagner, et je leur souhaite.

Par Hicham Bennis

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