Mondial 2030, Brahim Diaz, Lamine Yamal... les confessions de Fouzi Lekjaa

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), a accordé une interview au média espagnol Marca dans laquelle il revient sur plusieurs points.

D’abord, le dirigeant s’attend à un Mondial 2030 (que le Maroc co-organise avec l’Espagne et le Portugal) «magique». Il explique que le dossier maroco-ibérique dispose de deux stades d’exception: le nouveau stade de Casablanca (115.000 spectateurs) et le nouveau Bernabéu (85.000). L’un d’entre eux accueillera le match d’ouverture et l’autre la finale. «Nous voulons que ce soit une fête, que ce soit dans l'un ou dans l’autre», a déclaré Lekjaa.

Interrogé sur le cas Brahim Diaz, Lekjaa rappelle que «notre projet est très séduisant: jouer la Coupe d'Afrique 2025 à domicile, la Coupe du Monde 2026 et la Coupe du Monde 2030, également à domicile. Nous leur expliquons comment nous travaillons ici, nos conditions de travail. Nous avons non seulement attiré Brahim, mais aussi Ilias Akhomach, qui a déjà joué pour les U21 espagnols ou encore Yusi, qui joue à Madrid…».

Ces trois joueurs prennent actuellement part à leur premier rassemblement avec les Lions de l’Atlas. Ils pourraient faire leur première apparition dès ce soir face à l’Angola au Grand stade d’Agadir (22h).

Marca l’interroge ensuite sur Lamine Yamal, attaquant du FC Barcelone qui aurait pu représenter le Maroc, pays de naissance de son père, mais qui a préféré l’Espagne. «Nous lui avons fait part de notre projet, ainsi qu'à sa famille, mais Lamine avait déjà choisi l'Espagne. Nous lui souhaitons bonne chance», a affirmé Lekjaa. «Le plus important, c’est que les Fédérations permettent l’évolution du joueur. Le football est là pour faire progresser la jeunesse, que ce soit en Espagne, au Maroc ou en France», a ajouté le président de la FRMF.

Enfin, Lekjaa évoque le sélectionneur des Lionnes de l’Atlas, l’Espagnol Jorge Vilda, champion du monde en titre avec La Roja. «Nous développons beaucoup le football féminin, et avec Vilda, nous avons franchi une étape de plus. Le chef d'orchestre doit être un leader de classe mondiale et Vilda, vainqueur de la Coupe du Monde avec l'Espagne, l’est. Le football féminin espagnol était pour nous le meilleur modèle à suivre pour progresser davantage. C'est pourquoi, après la libération de Vilda, nous l'avons choisi».